Un lien entre Béla Bartók et Charles Perrault? La SMERRA et son partenaire Auditorium ONL vous proposent de le découvrir le jeudi 28 janvier à 20h !
Gagnez une invitation valable pour 2 personnes étudiantes ou âgées de 18 à 25 ans en cliquant ici
En savoir + sur cet opéra en version concert
Mariage controversé, rumeurs sur le futur mari et curiosité maladive féminine sont les ressemblances les plus parlantes de cet unique opéra de Béla Bartók avec le célèbre conte de Charles Perrault, Barbe-Bleue. Mais le lien le plus fort reste l’ouverture des sept portes par Judith, présentée ici comme une métaphore de l’âme de Barbe-Bleue. Chaque porte ouverte est l’occasion pour le compositeur de créer un univers musical évocateur qui fait l’objet d’une nouvelle orchestration, fascinante, brillante ou désespérée. La partition fait preuve d’une invention sonore peu commune et se révèle idéale pour pénétrer l’univers musical si riche de Bartók.
Le Concerto pour violon de Barber naquit en 1939 dans la panique de la déclaration de guerre, et son caractère s’en trouva irrémédiablement transformé : le lyrisme généreux de l’oeuvre, son charme parfois presque mozartien cachent par endroits une mélancolie, voire une âpreté que le radieux thème initial laisse difficilement présager. Depuis 2008, Gil Shaham explore avec les plus grands chefs et orchestres mondiaux les concertos nés dans ces années trente si troublées, dans son projet Violin Concertos of the 1930s. Pour y déceler un écho singulier, mais surtout, avoue t- il parce qu’il s’agit de ses musiques préférées.