La SMERRA publie aujourd’hui son enquête bisannuelle de référence, en partenariat avec emeVia et l’Institut CSA, sur la santé des étudiants en France. Cette 9e édition révèle des éléments intéressants sur le comportement alimentaire des étudiants, en lien avec leurs lieux d’études et leur indice de masse corporelle.
Des difficultés persistantes à équilibrer l’alimentation des étudiants
34% des étudiants estiment avoir une alimentation déséquilibrée. Ce déséquilibre alimentaire est plus important chez les étudiants en premières années d’études (38% des étudiants en licence, contre 22% des étudiants en doctorat).
Le déséquilibre alimentaire varie également en fonction des filières d’étude :
- Les étudiants en agriculture/agroalimentaire et en STAPS sont moins touchés par cette problématique : 22% des étudiants en agriculture/agroalimentaire et 24% des étudiants en STAPS affirment avoir une alimentation déséquilibrée ;
- 37% des étudiants en commerce/communication/marketing et 40% des étudiants en école d’écogestion affirment avoir une alimentation déséquilibrée.
Se pose donc une question importante sur la possibilité qu’ont les étudiants à avoir une alimentation équilibrée en fonction de leurs lieux d’études (université, écoles, classes préparatoires) et le temps accordé à la pause déjeuner notamment. 70% des étudiants qui estiment avoir une alimentation déséquilibrée ont un temps de déjeuner compris entre 15 et 30 minutes.
Le coût du déjeuner et les lieux de prise alimentaire définissent la possibilité pour les étudiants d’avoir une alimentation équilibrée.
69% des étudiants ont un déjeuner dont le coût varie de 3,15€ (prix d’un repas au restaurant universitaire) et 6€.
Par ailleurs, parmi les étudiants qui ont une alimentation déséquilibrée, 39% sont en situation de surpoids et 47% en situation d’obésité.
Quand activité physique et alimentation équilibrée font bon ménage
Parmi les 65% d’étudiants qui estiment avoir une alimentation équilibrée :
- 77% pratiquent une activité physique régulière ;
- Et 66% pratiquent une activité physique au moins une fois par semaine.
Ces données sont tout à fait en adéquation avec le Plan national nutrition santé (PNNS) qui insiste sur la nécessité d’allier alimentation équilibrée et activité physique régulière (au moins 30 minutes de marche par jour).