Petit lexique de l’assurance à destination des étudiants

Qui dit études supérieures dit la plupart du temps indépendance, autonomie… et démarches administratives. Les étudiants qui ont leur propre logement doivent souscrire une assurance habitation. C’est aussi le temps de l’émancipation au niveau de la couverture santé et de l’assurance auto-moto pour ceux qui sont véhiculés. Faisons le tour de quelques termes propres aux assurances pour y voir plus clair.

Assurance habitation et responsabilité civile

L’assurance multirisque habitation est obligatoire pour toute location - ou colocation - de logement. Le terme « multirisque » indique que votre contrat va couvrir différents sinistres (ou événements) susceptibles de survenir dans le logement, en particulier :
• Incendie
• Dégâts des eaux
• Effraction et vol
• Bris de glace

Découvrez l’assurance habitation de la SMERRA, spécialement conçue pour les étudiants ! En plus, si vous êtes en colocation, nos contrats couvrent aussi vos colocataires étudiants sans payer davantage !

La responsabilité civile est généralement inclue dans ce contrat : il s’agit des dommages que vous pouvez causer à des tiers lorsque vous êtes chez vous (la fuite d’eau qui tâche le plafond du voisin) et même hors de chez vous. De manière non intentionnelle, on s’entend !

Votre contrat d’assurance habitation comprend un certain nombre de termes propres à ce domaine :
Prime, ou cotisation : la somme que vous payez mensuellement à votre assureur bénéficier de certaintes garanties.
Garantie : obligation pour la compagnie d’assurance de vous dédommager si un événement (sinistre) prévu dans le contrat survient.
Franchise : attention, vous n’êtes pas intégralement remboursé de vos pertes, la franchise est une somme qui reste à votre charge. Dans le contrat, elle se traduit par un montant fixe ou par un pourcentage du montant des dégâts. A la SMERRA, la franchise de l’assurance habitation est de 100€ sauf en bris de glaces (50€) et en catastrophes naturelles (franchise légale).
Déclaration de sinistre : en cas d’incendie, de dégât des eaux ou autres, vous êtes tenu de déclarer l’événement à votre assureur dans le délai imparti, souvent de cinq jours. Faute de quoi l’assureur a le droit de refuser la prise en charge.
Exclusion : tous les contrats comportent des exclusions de garantie, à scruter avec attention. Il s’agit de ce qui n’est pas couvert par l’assureur, entre les exclusions légales (par exemple un incendie volontaire) et celle qui sont prévues par la compagnie d’assurance (par exemple des dégâts dus à l’humidité dans le logement).
Mobilier : le montant de la prime d’assurance habitation varie selon la superficie du logement, sa localisation mais aussi l’estimation de la valeur des biens. Le terme « mobilier » englobe tous les objets, meubles, appareils électroménagers dans le logement, mais aussi les décorations, les vitres et glaces et les objets de valeur (bijoux, œuvres d’art, appareils informatiques…).
Surprime : c’est un coût supplémentaire sur la cotisation qui peut être demandé par l’assureur en raison de votre situation ou de celle de votre logement. Par exemple, si ce dernier est situé en zone inondable ou une région à risque. La garantie « catastrophe naturelle » n’est pas comprise dans tous les contrats multirisques habitation. L’ajouter implique une prime plus élevée.

Assurance maladie et complémentaire santé

Vous avez depuis vos 18 ans votre propre numéro de sécurité sociale et votre propre carte vitale. Vous êtes donc membre à part entière de l’Assurance maladie (une branche de la Sécurité sociale) et vos frais de santé sont en partie remboursés par votre Caisse primaire d’assurance maladie. Pour compléter les remboursements, vous pouvez souscrire un contrat de complémentaire santé auprès d’une mutuelle . Là encore, quelques termes propres à ce domaine sont à connaître.

Ticket modérateur : c’est la somme restant à la charge de l’assuré, ou de sa mutuelle, une fois le remboursement réalisé par l’Assurance maladie. Son montant varie selon les actes médicaux réalisés, le taux de remboursement des médicaments, d’éventuels dépassements d’honoraires (voir ci-dessous)…
Participation forfaitaire : une retenue de 1€ sur toutes les consultations et actes médicaux pris en charge par la Sécurité sociale. L’objectif est que chacun participe au financement de notre système de santé. Cette participation forfaitaire est plafonnée à 4€ par jour et 50€ par an.
Forfait hospitalier : selon le même principe que la participation, il s’applique en cas d’hospitalisation. Son montant, de 20€ par jour, peut être pris en charge par votre complémentaire santé (vérifiez vos garanties).
Tiers payant : un dispositif qui permet de ne pas avoir à avancer les frais médicaux, en particulier les médicaments. Il peut être partiel (à hauteur du remboursement par la Sécurité sociale) ou total (Sécurité sociale + mutuelle).
Dépassements d’honoraires : l’Assurance maladie prévoit des tarifs pour chaque acte médical, et vous rembourse donc le tarif conventionnel. Mais les professionnels de santé ont la possibilité de pratiquer des dépassements d’honoraires, qui restent à votre charge ou à celle de votre complémentaire santé. Ces dépassements sont le plus souvent pratiqués par des spécialistes.

Assurance auto-moto

Vous avez votre propre voiture ou moto ? Une assurance est obligatoire. Les termes du contrat que vous souscrivez sont communs avec ceux de toutes les assurances (sinistres, garanties, franchise…). Ajoutons quelques particularités.
Assurance tous risques : elle vous couvre pour tous les sinistres, quelle qu’en soit la nature et que vous soyez ou non responsable.
Assurance au tiers : la cotisation est moins élevée que pour une assurance tous risques, mais elle ne protège que les tiers (autres personnes ou biens) auxquels vous pourriez causer des dommages. Ils perçoivent une indemnisation, mais pas vous.
Jeune conducteur : en tant que « conducteur débutant », vous payez votre cotisation plus chère. Une surprime est appliquée, qui diminue de moitié chaque année et disparait au bout de trois ans, pour peu que vous ne soyez responsable d’aucun sinistre.
Bonus/malus : la prime d’assurance varie en fonction des sinistres causés (malus) ou non (bonus) l’année précédente. Les tarifs sont alors calculés en fonction du CRM, ou Coefficient de Réduction Majoration.

Tous ces termes, et quelques autres encore, peuvent sembler difficile à assimiler lorsque l’on est un « assuré débutant ». Mieux vaut toutefois les avoir en tête pour signer les bons contrats d’assurance, c’est-à-dire des assurances qui couvrent vos besoins tout en tenant compte de votre budget étudiant.